| |
| SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
 |
|
Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
| Auteurs de l'article |
| EFFOH D; ABAULETH R ; LOUÉ V4; KOFFI A ; KONAN J. |
| Mots Clés |
| pelvipéritonite, épidémiologie,
traitement, séquelles. |
|
|
| |
Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
| |
Parution N° 2 du 11-12-2011 |
| |
Volume : 11 de l'année 2009 |
| - |
 |
| LES PELVIPERITONITES D’ORIGINE GYNECOLOGIQUEpp. 47-50. |
|
|
|
| Contexte: Les pelvipéritonites d’origine
gynécologique sont devenues fréquentes du fait de la
recrudescence des facteurs de risque.
Objectif : Evaluer la prise en charge de cette
pathologie dans un contexte africain en insistant sur
les éléments épidémiologiques et cliniques permettant
le diagnostic afi n d’améliorer cette prise en charge.
Patientes et méthodes : L’étude était rétrospective
type descriptif ayant porté sur 112 cas de pelvipéritonites
d’origine gynécologique observés dans le service de
gynécologie et d’obstétrique du CHU de Cocody sur
une période de 5 ans, allant du 1er Janvier 2001 au
31 Décembre 2005.
Résultats : La fréquence des pelvipéritonites
a été de 0,95% dans notre étude. Il s’agissait de
patientes jeunes avec un âge médian de 25 ans. Elles
étaient célibataires (70,54%), nullipares (58,9 %)
et de niveau socio économique défavorable (70,54%).
Les antécédents gynécologiques étaient dominés par
les d’IVG (37,1%) et les infections utéro-annexielles
(14,3%). Le diagnostic était essentiellement clinique.
L’exploration paraclinique des patientes a été
insuffi sante du fait de leur pauvreté. Le traitement
a comporté en une tri-antibiothérapie probabiliste à
spectre large dans 81,25% des cas, associé à des antiinfl
ammatoires dans 28 cas. Le traitement chirurgical
a été obligatoire dans 4 cas. La létalité était de 2,68% (3
décès). Conclusion : La guérison a été obtenue dans
la majorité des cas cependant le pronostic fonctionnel
ultérieur peut être compromis. |
|
|
| |
|
| |
