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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
KV ASSE, KJ PLO, KC YAO, RC KONAN, JP YENAN. |
Mots Clés |
Pneumonie, Enfant, Antibiotique, Bouaké, Côte d’Ivoire |
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 3 du 25-04-2013 |
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Volume : 15 de l'année 2013 |
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Pneumonie aiguë communautaire de l’enfant à Bouaké, Côte d’Ivoire. Community-acquired pneumonia in children in Bouake, Côte d’Ivoire pp. 124-131. |
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Introduction : La pneumonie aiguë communautaire
(PAC) est une cause fréquente de morbidité et de
mortalité infanto-juvénile. En Afrique subsaharienne,
l’antibiothérapie est souvent probabiliste à cause
de la difficulté à identifier le germe. L’objectif de ce
travail était de décrire dans notre contexte le profil épidémiologique, diagnostique, thérapeutique et évolutif de la PAC de l’enfant.
Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective descriptive. Elle a concerné des enfants de 0 à 15 ans hospitalisés du 1er janvier 2010 au 31 mars 2012 au Centre Hospitalier Universitaire de Bouaké pour une PAC diagnostiquée sur la base d’arguments cliniques et / ou radiologiques.
Résultats : La prévalence était de 2,5% (227/9577) et concernait dans 85,4% un enfant de moins de 5 ans surtout le nourrisson. Les principaux signes cliniques étaient la fièvre (84,7%), la toux (70,4%), la tachypnée (54,7%), le tirage sous costal (53%), les râles crépitants (49,6%) et la matité pulmonaire (4,7%). La radiographie thoracique réalisée dans 34,8% était normale (15 cas) et anormales (64 cas). Les anomalies étaient l’opacité alvéolaire systématisée (11 cas) et non systématisée (36 cas), l’image de pleurésie (17 cas). L’antibiothérapie était prescrite dans 90,1% des cas et associait l’Ampicilline + Gentamycine dans 51,1%.
L’évolution était favorable dans 78,4%. La mortalité était de 11,7% et a concerné dans un cas sur deux un nourrisson.
Conclusion : La PAC est fréquente surtout grave chez le nourrisson. L’antibiothérapie précoce et adaptée, la promotion d’une bonne alimentation et la vaccination constituent les mesures urgentes à entreprendre pour réduire la morbidité et la mortalité de cette affection.
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