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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
GASSAMA BC, KANE M, TAMBA B, DIATTA M, BA A, KOUNTA A, DIA TINE S |
Mots Clés |
Tumeurs bénignes, muqueuse buccale, épidémiologie |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 2 du 01-06-2019 |
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Volume : 26 de l'année 2019 |
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ASPECTS CLINIQUES ET DIAGNOSTIQUES DES TUMEURS BÉNIGNES DE LA MUQUEUSE BUCCALE : À PROPOS DE 60 CAS COLLIGÉS DE L’HÔPITAL GÉNÉRAL DE GRAND-YOFF DE DAKAR pp. 37-41. |
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Introduction : Les tumeurs bénignes de la cavité buccale représentent toutes les néoformations histologiquement bénignes ou de bénignité relative se développant à partir des éléments constitutifs de la muqueuse buccale ou du tissu profond. L’épulis et la diapneusie constituent les lésions les plus fréquentes. Le but de ce travail était d’étudier les aspects
épidémiologiques, cliniques et diagnostiques des tumeurs bénignes de la muqueuse buccale.
Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective effectuée à l’Hôpital Général de Grand Yoff (HOGGY) de Dakar. L’étude a duré 7 ans (Janvier 2010 - décembre 2017)
et a concerné 60 dossiers patients ayant consulté pour une tumeur bénigne de la muqueuse buccale. Nous avons inclus dans notre étude les dossiers des patients des deux sexes, de
tout âge, et ayant une observation clinique complète. Résultats : Dans notre série, plus de la moitié des patients étaient âgés de 20 à 50 ans. L’âge moyen était de 32 ans avec des extrêmes de 4 jours (nouveau-né) et 74 ans avec un écart type de 6. Une prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,39 a été constatée. 70% des tumeurs bénignes rencontrées étaient des épulis. Le kyste mucoïde était retrouvé dans 13,6% des cas, et la diapneusie dans 11,6% des cas. Un bilan radiographique a été effectué dans 62% des cas afin de visualiser une éventuelle lyse osseuse. Ces tumeurs bénignes de la muqueuse ont été traitées par chirurgie d’exérèse dans 95%
cas. Elle était associée dans 5% des cas à la marsupialisation ou à la décompression de la tumeur. Conclusion : La fréquence de ces tumeurs et les perturbations esthétiques et fonctionnelles induites imposent une meilleure maîtrise des protocoles et attitudes thérapeutiques. Ceci nécessite l’implication du chirurgien-dentiste dans la prévention et le suivi des soins buccodentaires. |
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