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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
ekoin-Abhé Chake Maria, Ouattara Abdoulaye, Coulibaly Klinna Théodore, Mobio Michael Paterne, Tetchi Yavo Denis |
Mots Clés |
-Morsure de serpent
-Envenimation
-Réanimation
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 1 du 27-05-2020 |
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Volume : 22 de l'année 2020 |
Tous les articles de RISM 2020;22,1 |
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Profil épidémio-clinique et évolutif des patients admis pour une morsure de serpent dans le service de réanimation du CHU de Cocody (Abidjan - Côte d’Ivoire)/ Epidemiological-clinical and progressive profile of patients accepted for a snake bite in pp. 67-71. |
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Résumé
Contexte. l’envenimation par morsure de serpent est un problème de santé publique. L’objectif était de décrire le profil épidémio-clinique et évolutif des patients admis en réanimation
Méthode. étude rétrospective descriptive de janvier 2016 à décembre 2018, effectuée sur le mode exhaustif, incluant toutes victimes de morsure de serpent confirmée, sans distinction d›âge et de sexe.
Résultats. La prévalence était de 9,2%. L›âge moyen était de 24,1±12,6 ans avec un sex-ratio de 1,1. Les patients provenant des formations sanitaires (43,7%) consultaient dans un délai moyen de 4,2±5,2 heures. Ils étaient mordus surtout après le crépuscule et aux alentours des habitations. L›espèce n›était pas connue dans 46,6% des cas. Le garrot, la pierre noire et les scarifications étaient utilisés comme traitement traditionnel. Le membre inférieur (84%) était la principale localisation. Les signes locaux étaient d 49,4%. Aucun signe systémique n›a été retrouvé. Les examens hématologiques (46,6%) montraient une anomalie du TP (10,6%) et une thrombopénie (10,6%). L›envenimation était classée en grade 0 (50,6%), grade 1 (33,3%) et grade 2 (16,1%). La sérothérapie antivenimeuse était administrée dans 13,3% des cas. La principale complication était le syndrome des loges (3 cas) nécessitant une aponévrotomie. La durée moyenne de séjour était de 1,7±1,1 jour. Les patients étaient sortis avec une ordonnance (96%) ou transférés en chirurgie (4%).
Conclusion. Le profil du patient mordu était surtout une envenimation bénigne. Pour les cas graves, les problèmes de disponibilité et de coût limitent encore l’emploi de la sérothérapie dans le traitement.
Abstract
Context. Snake bite poisoning is a public health problem. The main objective was to describe the epidemiological-clinical and progressive profile of patients admitted to intensive care
Method. descriptive retrospective study from January 2016 to December 2018 comprehensively conducted, including all victims of confirmed snake bites, regardless of age and sex.
Results. The prevalence was 9.2%. The average age was 24.1±12.6 years with a sex ratio of 1.1. Patients came from health facilities (43.7%) and consulted within an average time of 4.2±5.2 hours. The species was not known in 46.6% of cases. The withers, black stone and scarifications were used as traditional treatments. The lower limb (84%) was the main location. Local signs were found in 49.4%. No systemic signs were found. Hematological examinations (46.6%) showed an abnormality of TP (10.6%) and thrombocytopenia (10.6%). The aggravation was classified in grade 0 (50.6%), grade 1 (33.3%) and grade 2 (16.1%). Antivenomous serotherapy was administered in 13.3% of cases. The main complication was compartment syndrome (3 cases) requiring a fast-ponevrotomy. The average length of stay was 1.7±1.1 days. Patients had been discharged with a prescription (96%) or transferred to surgery (4%).
Conclusion. The profile of the bitten patient was mostly benign envenimation. For severe cases, problems of availability and cost still limit the use of serotherapy in the treatment.
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