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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
KABORÉ WAD, BANE K, FALL M, NIANG SO, FAYE B. |
Mots Clés |
Lésions dentaires non carieuses, Terminologie, Etiologie, Prévalence. |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 1 du 22-03-2015 |
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Volume : 22 de l'année 2015 |
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Problèmes terminologiques et facteurs étiologiques des lésions dentaires non-carieuses. Enquête auprès de chirurgiens-dentistes Burkinabé. Terminology problems and factors etiological dental no carious lesions. Survey of dental surgeons Burkinabe. pp. 05-10. |
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Introduction : en dehors des formes cliniques de la maladie carieuse affectant la surface de la dent, le praticien est souvent confronté à d’autres lésions soustractives : les lésions dentaires non carieuses. L’utilisation d’une terminologie bien cernée est indispensable à l’appréhension de l’étiologie et du diagnostic de ces lésions.
Ce travail avait pour objectif de déterminer les problèmes de terminologie et de diagnostic posés par ces lésions aux chirurgiens-dentistes burkinabè.
Matériel et méthodes : Il s’est agit d’une étude transversale descriptive qui a intéressé tous les chirurgiens dentistes inscrits au congrès ordinaire de l’Ordre national des chirurgiens-dentistes du Burkina Faso qui s’est tenu du 27 février au 28 février 2015 à Ouagadougou. Une planche comportant des photographies des différentes lésions dentaires non carieuses a été présentée aux dentistes. Après observation et analyse des photographies de la planche, le praticien devait indiquer sur la fiche, la terminologie utilisée pour designer chaque lésion et les facteurs étiologiques auxquels il les associe.
Résultats: Il ressort de cette étude que la terminologie utilisée par les chirurgiens dentistes burkinabé est inadaptée dans la majorité des cas. Ce qui a une influence sur le diagnostic des lésions dentaires non carieuses. Ainsi, pour l’abrasion, seuls 36,4% des praticiens utilisent la terminologie adéquate, 27,3% pour l’é rosion, 33,3% pour l’attrition, 42,4% pour l’abfraction et 54,5% pour la dé mastication.
Conclusion : Cette étude a montré la difficulté d’évaluer la terminologie et les facteurs étiologiques liés à chacune de ces lésions, ce qui a un impact négatif sur leur prise en charge correcte. |
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