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| SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
| Auteurs de l'article |
| BADOU KE, BURAIMA F, M’PESSA EM, BIKIM BM, BROALET E, YODA M, KOUASSI YM, TANON-ANOH MJ, KOUASSI B. |
| Mots Clés |
| traumatisme crânien, os pétreux, otorragie, paralysie faciale périphérique |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 3 du 04-12-2017 |
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Volume : 19 de l'année 2012 |
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Les fractures du rocher au chu de Yopougon
pp. 42-48. |
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| L’objectif de ce travail est d’analyser les aspects épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs des fractures du rocher.
Matériel et méthodes : il s’agissait d’une étude rétrospective de type descriptive couvrant la période de juin 1997 à mai 2011 réalisée au CHU de Yopougon. Elle incluait tous les patients, présentant une fracture du rocher confirmés par l’examen scannographique.
Résultats : nous avons recensés 79 cas de fractures du rocher. L’âge moyen était de 26,35 ans avec des extrêmes allant de 21 jours à 74 ans. Les patients de sexe masculin représentaient 73,41% de l’effectif avec un sex ratio de 3,05. Les accidents de la voie publique constituaient la première cause (70,89%). Le mécanisme direct était noté dans 71% des cas. La tomodensitométrie a été demandée dans tous les cas. Elle a permis de recenser une fracture du rocher unilatérale dans 88,63% des cas avec 49,36% du côté gauche. Les fractures longitudinales étaient observées dans 70,45% des cas. La prise en charge était multi disciplinaire associant l’ORL et les neurochirurgiens dans 12% des cas. L’évolution était favorable dans 24% des cas, défavorable dans 36,7% marquée par des séquelles à type de troubles neurologiques (23%), d’hypoacousie (23%), de trouble de l’équilibre (17%) et une paralysie faciale périphérique (17%). On notait 13,92% de décès.
Conclusion : les fractures du rocher sont peu fréquentes et graves sous nos cieux. Elles entrainent des séquelles graves d’où l’importance d’une prise en charge précoce. |
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