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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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JOURNAL DES SCIENCES PHARMACEUTIQUES ET BIOLOGIQUES |
Auteurs de l'article |
ABROGOUA DP.,
KAMENAN BAT.,
KABLAN B J.,
AULAGNER G. |
Mots Clés |
Traitement antirétroviral,
Première ligne, Coût-efficacité, Modèle de
Markov, Côte d’Ivoire. |
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Num ISSN : 10-3427-09 [ Bimestrielle ] |
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Parution N° 2 du 05-12-2010 |
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Volume : 11 de l'année 2010 |
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EVALUATION PHARMACO-ECONOMIQUE
PAR MODELISATION DES TRAITEMENTS
ANTIRETROVIRAUX DE PREMIERE LIGNE EN
COTE D’IVOIRE pp. 29-39. |
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Notre étude est une analyse pharmacoéconomique
du traitement antirétroviral (TAR) de première ligne en Côte d’Ivoire par
modélisation markovienne. Ce traitement est-il efficient quelque soit le taux de CD4 à
l’initiation du TAR? Différentes simulations de cohortes ont été effectuées avec le logiciel
Tree-age Pro. Au taux de CD4 base ≤50 cellules/mm3, ce traitement est inefficient
à 2 ans ou à 5 ans en considérant la réponse liée à la progression de la maladie.
Au taux de CD4 base de 51-200 cellules/ mm3, il est plus coût-efficace à 2 ans qu’à
5 ans avec les réponses «patient sans sida» et «patient vivant». Par année de vie
gagnée, ce TAR est plus coût-efficace à 5 ans qu’à 2 ans à ce niveau immunologique.
Au taux de CD4 base >200 cellules/mm3, le TAR est plus coût-efficace à 5 ans qu’à
2 ans avec les réponses «patient vivant» et «année de vie gagnée». Par patient sans
sida, ce TAR est plus coût-efficace à 2 ans qu’à 5 ans à ce même taux de CD4. Pour
une efficience optimale du TAR de première ligne, il convient toujours d’encourager le
dépistage précoce du VIH/sida et d’initier ce traitement chez un grand nombre
de patients sans immunodépression profonde. |
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