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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
CASANELLI J M, KÉITA M, GOHO M, KELI E, KOUASSI A, BONNY R, AHUE K, N’GUESSAN H A |
Mots Clés |
thyroïde - goitre - chirurgie - exérèse partielle. |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 2 du 27-01-2020 |
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Volume : 22 de l'année 2015 |
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PRISE EN CHARGE CHIRURGICALE DU GOITRE: A PROPOS DE 100 CAS pp. 37-40. |
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Introduction : Le goitre constitue un motif fréquent de consultation dans les services de chirurgie en Afrique noire. Le but de ce travail était de rapporter l’ expérience chirurgicale des auteurs dans la prise en charge du goitre et d’évaluer leurs résultats.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective sur une période de 10 ans. Elle a concerné les dossiers de patients opérés de goitre à l’hôpital militaire d’Abidjan (HMA). Les paramètres étudiés étaient épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutifs.
Résultats : 100 patients ont été retenus : 78 femmes et 22 hommes d’âge moyen 39,8 ans. Les bilans cliniques et para- cliniques ont objectivé 85 goitres euthyroidiens et 15 goitres hyperthyroïdiens. Le geste chirurgical a été, une loboisthmec- tomie droite ou gauche chez 54 patients, une thyroïdectomie subtotale chez 22 patients, une thyroïdectomie quasi-totale chez 6 patients, une thyroïdectomie totale chez 10 patients, une enucléorésection chez 5 patients, une isthmectomie chez
1 patient et une cervicotomie exploratrice chez 2 patients. La morbidité concernait19 patients et se répartissait ainsi :3 cas d’hématomes compressifs ; 5 cas de parésies recurrentielles transitoires, 8 cas de complications parathyroïdiennes transi- toires, 1 cas de suppuration de la plaie opératoire et 2 cas de cicatrices chéloïdes.La mortalité était nulle. L’histologie réalisée dans 73 cas a mis en évidence un goitre colloïde dans 55% des cas. Aucune tumeur maligne n‘a été retrouvée.
Discussion : Dans les pays en développement l’exérèse thyroïdienne partielle représente l’option thérapeutique la plus utilisée dans la chirurgie du goitre bénin à cause des difficultés d’accès à l’hormonothérapie.
Conclusion : l’exérèse thyroïdienne partielle reste une option privilégiée pour le traitement du goitre bénin.
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