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| SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
| Auteurs de l'article |
| KATTIE AL, KOFFI NA, KONE K, KOUAME B, SAVI DE TOVE M, N’CHO-OKA AE, BAKAYOKO-LY R. |
| Mots Clés |
| sociologie, dent natale, oligodontie, anodontie,stigmatisation, exclusion
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 4 du 29-01-2020 |
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Volume : 23 de l'année 2016 |
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| DENTS NATALES, OLIGODONTIES ET ANODONTIES : CONSIDÉRATIONS SOCIOLOGIQUES EN CÔTE D’IVOIREpp. 15-20. |
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| Introduction : La présence de dents chez les nouveaux-nés, les oligodonties et les anodonties (syndrome de dysplasie ectodermique) chez les grands enfants sont vécues comme un drame au sein de nombreuses populations ivoiriennes. L’objectif de ce travail était de recueillir les propos sur les considérations sociologiques qui entourent ces anomalies dentaires.
Population et méthode : Il s’agissait d’une étude qualitative. Les interviews des parents de patients d’abord, puis la méthode d’enquête « en boule de neige » à l’adresse de personnes natives des différentes régions de Côte d’Ivoire (Nord, Sud, Centre ouest et Centre) ensuite, ont permis de recueillir différentes opinions.
Résultats et commentaires : Les propos recueillis ont été regroupés en 2 items :
1- oligodonties et anodonties. Les opinions convergeaient sur le fait qu’un tel enfant avait, certainement, fait partie d’une confrérie et qu’il (ainsi que sa famille) devait être banni du village;
2- dents natales et néonatales. Les opinions étaient variables :
● Certains n’en avaient jamais entendu parler, d’autres évoquaient un grand malheur qui s’abattrait sur le foyer d’où était issu l’enfant et sur la famille;
● Pour d’autres encore, ces enfants étaient dotés de pou- voirs surnaturelles ou encore ils devaient être considérés comme de « mauvais » enfants;
● Ces enfants devaient être sacrifiés car étant des « enfants
serpents ».
Conclusion. Les dents natales, néonatales ou le syndrome de dysplasie ectodermique sont des phénomènes incompris qui laissent la place à des interprétations tendancieuses. Les idées véhiculées l’étaient sur le base des « on dit » et les enfants sont exposés à la stigmatisation, aux moqueries aux exclusions.
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