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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
FALL M, CISSÉ B, SAWADOGO A, THIOUNE N, PESSON DM, MBODJ EHB |
Mots Clés |
Echec, prothèse fixée, traitement canalaire, chirurgiens-dentistes |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 1 du 13-06-2020 |
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Volume : 27 de l'année 2020 |
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LES ÉCHECS EN PROTHÈSE FIXÉE : ENQUÊTE AUPRÈS DES CHIRURGIENS-DENTISTES DU BURKINA FASO pp. 18-22. |
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Introduction : En prothèse fixée, malgré le respect des étapes d’élaboration, aucun praticien ne peut prétendre être à l’abri d’un échec. L’objectif de cette étude était d’identifier les différentes causes possibles des échecs afin de les prévenir.
Matériels et méthodes : Il s’est agi d’une enquête transversale étendue sur trois mois allant de Juin à Août 2018. L’enquête a ciblé tous les chirurgiens-dentistes du Burkina exerçant dans les cabinets dentaires
privés et publics.
Résultats : Pour la réalisation de la prothèse fixée, 51, 92% des praticiens procèdent systématiquement à la dévitalisation de la dent à couronner. Le mauvais traitement endodontique est la principale cause d’échec (66,13 %) en prothèse fixée. Le bridge, était le type de
prothèse fixée qui présentait le plus d’échecs (69,35 %). La couronne à incrustation vestibulaire et la facette sont les prothèses fixées unitaires qui présentent le plus d’échecs (24,19 %).
Conclusion : Une prothèse fixée réussie doit être de bonne qualité, tout en répondant aux critères de conception et de réalisation précis. Les étapes de réalisations cliniques doivent être minutieusement pratiquées et le patient doit connaitre son rôle dans la maintenance de la prothèse et sa durée de vie. |
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