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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Rev Iv Odonto Stomatol |
Auteurs de l'article |
FAYE AD, KWEDI KGG, DJERI MB4, SALAMI AT, BEHETON R. |
Mots Clés |
Glande parotide, Tumeur parotidienne, Adénome pléomorphe, Epidémiologie, Clinique, Traitement, Sénégal. |
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Num ISSN : 1817-5511 [ ] |
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Parution N° 1 du 21-12-2022 |
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Volume : 24 de l'année 2022 |
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LES TUMEURS DE LA GLANDE PAROTIDE : ASPECTS ÉPIDÉMIOLOGIQUES, CLINIQUES, PARACLINIQUES ET THÉRAPEUTIQUES, À PROPOS DE 61 CAS COLLIGÉS AU SERVICE D’ORL DU CENTRE HOSPITALIER NATIONAL UNIVERSITAIRE DE FANN À DAKAR-SÉNÉGAL pp. 21-27. |
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Introduction : Les tumeurs des glandes salivaires sont peu fréquentes et sont dominées par les tumeurs de la grande parotide. L’objectif de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques et théra¬peutiques des tumeurs parotidiennes.
Matériel et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective descriptive réalisée dans le service d’ORL du CHNU de FANN à Dakar au Sénégal, sur une période allant du 1er Janvier 2001 au 31 Décembre 2012. L’étude a inclus tous les patients pris en charge pour tumeur parotidienne, et disposant d’un résul¬tat histologique. Les paramètres épidémiologiques, cliniques, histologiques et thérapeutiques ont été étudiés.
Résultats : Nous avons colligé 61dossiers de patients. La prévalence des tumeurs parotidiennes était de 5 cas par année. L’âge moyen des patients était de 43 ans avec un écart type de 10,3. La prédominance féminine était nette avec un sex-ratio de 0,53.
L’échographie parotidienne a été effectuée chez 52,46% des patients. Les tumeurs bénignes représentaient 59,01% des cas et étaient dominées par l’adé¬nome pléomorphe (36,11%). La parotidectomie totale conservatrice était le geste chirurgicale le plus réalisé (64%) avec 32,78% de parésie faciale transitoire.
Conclusion : Les tumeurs de la glande parotide sont le plus souvent bénignes et sont dominées par l’adénome pléomorphe. Elles touchent le plus souvent le sujet jeune de sexe féminin dans notre étude. La vulgarisation de l’imagerie médicale et de la cytoponction pourrait permettre d’être moins agressif sur le plan chirurgical.
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