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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
AGODA P, AMANA B, PEGBESSOU E, DARRE T, HEMOU P, BETENORA B, TAMBA B, GASSAMA-BARRY CB, NIANG SO, DIA TINE S.4, KPEMLSSI E, DIALLO B. |
Mots Clés |
Ameloblastome, Tumeurs odontogéniques, Epidémiologie, Clinique, Togo |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 3 du 22-09-2015 |
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Volume : 22 de l'année 2015 |
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Améloblastome mandibulaire: profil épidémiologique des sujets atteints. A propos de 30 cas dans le CHU Sylvanus Olympio (CHU-SO) de Lome (Togo). Mandible ameloblastom profile of infected peopleoutline on 30 cases of study at CHU Sylvanus Olympio (CHU-S pp. 14-22. |
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Introduction : L’améloblastome est une tumeur odontogène ectodermique qui proviendrait d’origines diverses. En Afrique, sa découverte intervient souvent à un stade avancé,
au point d’envahissement des structures anatomiques de voisinage. Aussi, la problématique de l’améloblastome résiderait au niveau de son épidémiologie et sa prise en charge.
Objectifs : étudier les différents facteurs épidémiologiques et cliniques de l’ameloblastome mandibulaire afin de déterminer le profil des sujets atteints d’ameloblastome au Togo.
Patients et méthode : Il s’est agi d’une étude réalisée au Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio de Lomé dans le Service de Chirurgie Maxillo-faciale et Stomatologie.
L’étude était rétrospective et descriptive sur des dossiers colligés de 1997 à 2007, ayant concerné 30 patients atteints d’améloblastome mandibulaire et traités dans le service.
Résultats et analyses : Sur un échantillon de 30 malades inclus dans cette étude, le profil des sujets atteints d’ameloblastome mandibulaire au Togo se présentait comme suit : il s’agissait de sujets âgés en majorité entre [10 – 19] ou [30-40] ans et plus souvent de sexe masculin (63,33 % des cas n=19) avec un sexe ratio de 1,7. 50 % des cas (n=15) exerçaient une activité
du secteur agricole, et 23,33% étaient élèves ou étudiants (n=7). 33,34% de ces sujets résidaient dans la région des savanes, 23,23% dans celle des plateaux. Leur motif de consultation était plus fréquemment une tuméfaction indolore dure et sans adénopathies (93,93% des cas). L’améloblastome était localisé plus souvent à la branche horizontale de la mandibule. Au plan para-clinique leur améloblastome était plus souvent d’aspect ¨polygéodique en bulles de savon¨ (63,33%) à la radiographie, et plus fréquemment de type folliculaire (43,33%) au plan histopathologique. Ils avaient tous bénéficié d’un traitement chirurgical.
De par le profil des malades qu’il affecte, l’ameloblastome pose le problème de son épidémiologie et sa prise en charge.
Conclusion ; une bonne connaissance du profil épidémiologique et clinique des malades d’ameloblastome devrait contribuer à une meilleure prise en charge de cette pathologie au Togo. |
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