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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue du COSA-CMF |
Auteurs de l'article |
KOUAME KB, BAKAYOKO-LY R, N’CHO-OKA A E. |
Mots Clés |
Coiffes pédodontiques préformées, Odonto-stomatologie, Abidjan |
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Num ISSN : 1817-552x [ Trimestriel ] |
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Parution N° 4 du 26-10-2017 |
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Volume : 21 de l'année 2014 |
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Usage des coiffes pédodontiques preformées dans la pratique de l’Odonto-Stomatologie à Abidjan pp. 10-13. |
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Introduction : Les coiffes pédodontiques préformées sont des artifices prothétiques préfabriqués en nickel-chrome. Elles constituent une alternative idéale aux reconstitutions coronaires par matériaux plastiques ou foulés. L’objectif de cette étude était d’évaluer la place accordée par les chirurgiens-dentistes aux coiffes pédodontiques préformées dans leur pratique quotidienne.
Méthode: Il s’agit d’une étude descriptive transversale réalisée aurès de 54 chirurgiens-dentistes exerçant à Abidjan. Elle s’est déroulé du 1er février au 30 juin 2003.
Résultats : L’échantillon comprenait 55,56% femmes contre 44,44% d’hommes. Les 3/4 (74,07%) des praticiens étaient du secteur privé contre 25,93% du secteur public. Plus des 2/3 (68,52%) des praticiens avaient été formés dans les facultés dentaires en France contre 31,48% de praticiens formés à Abidjan. Aussi, les praticiens formés à Abidjan constituaient pour la plupart ceux ayant moins de 10 années d’exercice (48,14%) dans notre échantillon. Presque tous les praticiens (92,59%) ont dit n’avoir jamais réalisé de restauration par coiffe pédodontique préformée dans leur pratique professionnelle. Parmi eux, 36 praticiens exerçaient dans le secteur privé et 14 dans le secteur public. Les raisons étaient multiples et variaient selon le secteur d’activité. Dans le secteur privé, 42,5% des praticiens évoquaient le non-remboursement des restaurations par coiffes pédodontiques par les assurances et les mutuelles, 32,5%, le manque de matériel, 15% ont incriminé le refus des parents du au coût trop élevé des coiffes, 10%, la non maîtrise de la réalisation technique. Dans le secteur public, c’est le manque de matériel adéquat qui était la raison principale (85,71 % ) évoquée par les chirurgiens-dentistes.
Conclusion : En prenant en compte les résultats de cette étude, nous recommandons l’organisanisation d’enseignements postuniversitaires pour renforcer les capacités techniques des praticiens, la codification des coiffes pour leur remboursement par les assurances et les mutuelles et la sensibilisation des parents des patients. |
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