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| SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
| Auteurs de l'article |
| Ebouat KMEV, Botti K, Djodjo M, Konaté Z, N’Guettia-Attoungbré KS, Yapo Etté H.
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| Mots Clés |
| Mots clés : Médecine Légale, Suicide, Arme à feu, Abidjan. Forensic Medicine, Suicide, Firearm, Abidjan. |
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 3 du 27-10-2017 |
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Volume : 19 de l'année 2017 |
| Tous les articles de RISM 2017;19,3 |
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| Les suicides par arme à feu à abidjan de 2004 à 2016. Suicide by firearm in Abidjan 2004 - 2016pp. 218-223. |
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| Resume
Introduction. L’objectif de cette étude était de déterminer les paramètres épidémiologiques et médico-légaux des suicides par arme à feu afin d’avoir une meilleure connaissance de ce type de violence contre soi pour contribuer à la prévention.
Méthode. Il s’agissait d’une étude rétrospective descriptive sur une période de 13 ans (de 2004 à 20016) réalisée dans le service d’anatomo-pathologie et de médecine légale du CHU de Treichville sis à Abidjan. Elle a concerné tous les cas de suicides par arme à feu, dont les corps avaient été déposés dans les morgues d’Abidjan pour une prise en charge médico-légale.
Résultats. Les suicides par arme à feu concernaient exclusivement des hommes dont la moyenne d’âge était de 43 ans, appartenant pour la plus part au système de sécurité (6 cas sur 13) et ayant un niveau aussi bien universitaire (7 cas sur 13) que secondaire (6 cas sur 13). Ces suicidés par arme à feu vivaient généralement en couple (8 cas sur 13) et avaient des antécédents de dépression le plus souvent (10 cas sur 13). Ces suicidés passaient à l’acte pour la plus part dans leur domicile (10 cas sur 13) entre 12 heures et 17 heures 59 minutes (6 cas sur 13) en octobre (4 cas sur 13). L’arme de prédilection était l’arme de poing (10 cas sur 13) dont l’usage se faisait essentiellement par un tir à bout touchant non appuyé (7 cas sur 13), le plus souvent sur la région temporale droite (6 cas sur 13). L’orifice d’entrée se présentait ordinairement avec un dépôt de suie (11 cas sur 13) et une chambre de mine (11 cas sur 13). La direction de tir se faisait habituellement d’avant en arrière, de droite à gauche et de bas en haut (6 cas sur 13).
Conclusion. Une bonne connaissance des suicides par arme à feu comme mode de suicide permettrait de réduire ce type de violence ou à défaut de le cantonner dans des proportions toujours aussi modeste.
ABSTRACT
Introduction. The aim of this study was to determine the epidemiological and forensic parameters of suicides by firearm in order to have a better knowledge of this type of violence and ensure a state of health monitoring.
Method. This was a descriptive retrospective study over a period of 13 years (2004 to 20016) made in pathology and forensic medicine of the University Hospital of Abidjan-Treichville. It involved 13 suicides by firearm, whose bodies had been deposited in the mortuaries of Abidjan for medico-legal care.
Results. Suicides by firearm concerned exclusively men whose average age was 43 years, for the most part belonging to the security system (6 out of 13) and having a university level as well (7 out of 13 cases) than secondary (6 out of 13). Those people who commited suicide by firearm, lived with partners (8 cases out of 13) and had a history of depression more often (10 of 13 cases). These suicide took place mostly at home (10 of 13 cases) between 12 hours and 17 hours 59 minutes (6 out of 13) in october (4 cases out of 13). The weapon of choice was a handgun (10 cases out of 13) and was mainly shot by a loose contact (7 out of 13) on the right temporal region (6 cases 13). Injuries input were presented with a deposit of soot (11 of 13 cases) and dilaceration of musculoaponeurotic tissues under orificial (11 of 13 cases). The firing direction was usually of back and forth, from right to left and bottom to top (6 cases out of 13).
Conclusion. A good knowledge of suicides by firearms as a suicide method would reduce this type of violence or failure to confine proportions still modest. |
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