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SCIENCES DE LA SANTE [ S.S. ] |
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Revue Internationale des Sciences Médicales d'Abidjan |
Auteurs de l'article |
MUMBA MUKANDILA A, KAYEMBE BINGWUA J, BIAYI MIKENJI J.
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Mots Clés |
Aménorrhée secondaire, Prévalence, Facteurs associés, Etiologie. Secondary amenorrhea, Prevalence, Associated factors, Etiology . |
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Num ISSN : 1817-5503 [ Semestriel ] |
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Parution N° 3 du 27-10-2017 |
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Volume : 19 de l'année 2017 |
Tous les articles de RISM 2017;19,3 |
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Les aménorrhées secondaires en milieu Kasaïen : prévalence, quelques facteurs associés et causes présumées (A propos de 60 cas à l’Hopital Général de Référence de Bonzola en RDCongo)/Secondary amenorrhea in mid Kasaïen: prevalence, associa pp. 161-167. |
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RESUME
Objectifs. Réaliser une étude épidémio-clinique des aménorrhées secondaires en déterminant sa prévalence, ses facteurs associés ainsi que les causes présumées en vue d’améliorer la prise en charge dans notre milieu.
Méthode: Il s’agit d’une étude retroprospective et descriptive réalisée sur une période de 2 ans (01 janvier 2014 au 30 décembre 2015). Elle a porté sur des patientes en aménorrhée secondaire colligées parmi les consultantes du service de gynécologie de l’Hôpital Général de Référence de Bonzola au Kasaï-Oriental en République Démocratique du Congo. La prévalence, le profil des patientes (âge maternel, âge à la ménarche, le rang de parité, les antécédents) et les causes présumées en ont été les principales variables d’étudiées. L’échographie a été systématique chez toutes les patientes. La comparaison des proportions a été faite au moyen du test de khi carré de Pearson ou corrigé de Yates. Les déterminants des aménorrhées secondaires ont été évalués grâce à la régression logistique bivariée et la signification des tests utilisés a été fixée au seuil de 95% par utilisation du logiciel Epi Info, version 7 de 2013
Résultats. La fréquence des aménorrhées secondaires a été de 1,23%. Dans la majorité de cas, la patiente avec cette pathologie relativement rare a été une multipare (41,66%), mariée (78,38%), ayant atteint le niveau secondaire (46,67%), âgée de 33,9 ans (Sd : 8,6) en moyenne et aux antécédents chargés (contraception orale : 38,33% et ; curettage : 26,67%). L’aménorrhée post-pilule (28,33%) et le syndrome des ovaires polymicrokystiques (20,00%) en ont été les principales causes dans notre milieu. Ainsi, l’échographie a été systématiquement réalisée chez toutes les patientes.
Conclusion. Leur diagnostic étiologique paraissant complexe suite à la diversité de leurs causes, les aménorrhées secondaires obligent à passer en revue les grands chapîtres de l’endocrinologie de la reproduction. Au plan pratique, seul un nombre restreint d’entre elles sont très fréquentes donc à ne pas méconnaître avant de débuter tout traitement hormonal.
ABSTRACT
Objectives. Perform a clinical epidemiological study of secondary amenorrhea in determining its prevalence, its factors and the presumed causes to improve the care in our community.
Method. This is a retroprospective and descriptive study of 60 patients with secondary amenorrhea collected from 4848 patients who viewed the gynecology department of the Bonzola Reference General Hospital. It was conducted over a period from 01 January 2014 to 30 December 2015 was a period of 2 years. The prevalence, profiles of patients (maternal age, age at menarche, parity rank, history) and causes were the main parameters studied.
Results. Thus, the frequency of secondary amenorrhea was 1.23%. In the majority of cases, the patient with this relatively rare condition was a great multipare (41.66%), married (78.38%), with secondary level (46.67%), aged 33.9 years (sd 8.6) on average and the previous charge (oral contraception and 38.33%; curettage: 26.67%). Under these conditions, the post-pill amenorrhea (28.33%) and polycystic ovary syndrome (20,00%) were the main causes in our community. Thus, the ultrasound was performed routinely in all patients.
Conclusion. Their complex aetiology appearing following the diversity of their causes, secondary amenorrhea force to review the great chapters of the Reproductive Endocrinology. In practical terms, only a limited number of them are very common so not to ignore before beginning any hormonal treatment. |
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